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DE LA VILLE DE PARIS.
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si bonne main que la chose s'effectue au conten­tement du Roy, mond, seigneur et frere. *Et sur ce, je suppllie le Createur, Messieurs, qu'il vous aict en sa saincte garde.
"Escript à Bloys, le quatreiesme jour d'Octobre mil v° lxxi.-
Ainsi signé : " Vostre bon amy, " HENRY n.
DYII [CXCIV]. — [Lettre du Roi touchant le complément des 3oo,ooo livres
ET LA DÉMOLITION DE LA PYRAMIDE DE LA RUE SaINT-DëNIS.]
8 octobre 1571. (A, fol, 224 v°; B, fol. i43v°.)
De par le Roy.
"Très chers et bien amez, nous avons receu voz lettres des quatre et cinquiesme de ce mois, aus­quelles pour vous respondre, nous vous dirons que nous avons bien agreable l'adviz que 11' vous avez pris de faire payer le quadruple des taxes aux personnes qui ont esle négligentes jusques icy de satisfaire à leurs premieres taxes, encores qu'ilz en eussent assez de moyen. Vous priant de rechef, oultre ce que vous avons mandé par l'Eschevyn Bocquet, que vous usez de la plus grande dilligence qu'il vous sera possible à recouvrer, tant sur vostre credictque aultrement, les c. mil livres qui restent à fournir des 111e m. livres que doibt porter nostre bonne Ville, pour sa part de la subvention, pour après les envoyer inconti­nant à Metz, ainsi que vous avez assez entendu que
c'est chose plus que necessaire et qui ne peult estre differée, sans apporter une grande ruyne en nostre Royaulme.
if'Et quant à ce que touche la desmolition de la Piramide de la rue Sainct Denys 12', desirans que nostre intention, telle que nous l'avons cy devant mandé tant au Prevost de Paris que à vous, soict promptement executée, nous luy escripvons derechef et envoyons noz lectres de commission pour procedder promp­tement à lad. desmolition. A quoy voullons et vous mandons que vous ayez à l'assister de tel nombre de gens et force que besoing sera, pour estre obey en c'est endroict. Car tel est nostre plaisir.
«Donné à Bloys, le huictiesme jour d'Octobre mil v° soixante unze.
Ainsi signé : "CHARLES».
Et au dessoubz : "Brulartv.
DV1II [CXCV]. — [Rentes constituées sur l'entrée des drogueries de Marseille.]
io octobre 1571. (A, fol. 225 r°; B, fol. i44 r°.)
De par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris. "Monsieur le Recepveur de ladicte Ville, m0 Fran­çoys de Vigny, nous vous mandons que, suivant les lettres patentes et lettres clozes du Roy, obtenues par le sr Oratio deRusselay, gentilhomme florentin, et la rescription du Tresorier de son Espargné, vous constituez rente aux particulliers qui vous seront présentez par ledict Rucelay, à commencer de telz jours depuis le seizeiesme jour d'Aoust dernier passé.
et pour telles sommes qu'il advisera jusques à la somme de vin" 111e xxxm livres vi solz viii deniers, faisant la tierce partie de ia somme de xxv mil livres de rente sur l'assignation des drogueryes et espi-ceries de Marseilles, nonobstant que les lettres et contract d'allienation desd. xxvu livres de rente ne soient encores vérifiiez ès courtz de Parlement, Chambre des Comptes et aultres lieux sur ce re­quis(3'.
"Faict au Bureau de lad. Ville, le dixiesme jour d'Octobre ai. vc lxxi.d
O) Var. «ceulx que vous avez prisn (A).
(!' Autrement la Croix de Gastines. C'est la première fois qu'il est question ouvertement dans notre Registre dc cette affaire qui causa tant d'émotion à Paris et plusieurs émeutes dans le courant du mois de décembre. Il ressort du texte de cette lettre que le Roi avait déjà antérieurement fait connaître son intention à la Ville, et l'on peut y voir quelque allusion dans plusieurs lettres précé­dentes, et dès le 24 août (n° CCCCLXXIX). Le Journal de Jean de la Fosse, qui paraît bien renseigné, parle d'ailleurs, à la fin d'août et au commencement de septembre 1571, des ordres envoyés par Charles IX pour la démolition de cette pyramide. (Edit. E. de Bar­thélemy, Paris, Didier, in-12, p. i32.) ll sera question longuement de cette affaire au mois de décembre (p. 398 et suiv.).
-a> Voir ci-dessus les n°' CCCCLXV et CCCCXCI, p. 354 et note 4, p. 371 et note 2.